L’arrivée à Chicoutimi
Le simple voyage pour aller à Chicoutimi était déjà une aventure pour moi. Notre avion Paris – Montréal a dû faire des boucles d’attente car la piste était enneigée (il y avait une grosse tempête à ce moment-là). L’ÉNORME escale entre les deux vols (5h) a aussi été rallongée à cause de la tempête ce qui nous a fait prendre l’avion Montréal – Bagotville à 21h30 au lieu de 19 prévus. Je souligne le temps d’attente extraordinairement court à l’aéroport pour faire valider les papiers d’immigration, je sais que ça n’a pas été le cas pour tout le monde, mais il semblerait que certains horaires soient moins pris que d’autres.
Après une courte nuit de sommeil (dû au décalage), nous avons cherché un logement (oui oui le 31), nous avions quelques visites de prévus mais rien ne correspondait à quelque chose où je me voyais vivre pendant 6 mois. Je tiens à préciser qu’avoir des parents qui vous accompagnent les premiers jours est très utile, notamment pour la location d’une voiture, car Chicoutimi est une ville qu’on parcours en voiture, ou encore pour le logement (un AirBnB) même si je sais qu’il existe également une auberge de jeunesse au cas où vous n’auriez pas trouvé de logement.
Nous avons trouvé le logement le 1er janvier pas très loin de l’université, une maison séparée en 2 étages (comme souvent ici) qui donne donc 2 colocations. Je suis à l’étage et la vue sur Chicoutimi est magnifique (c’est un grand argument de vente malgré tout).
Il était donc temps de passer à « l’amusement » ou du moins, à la visite de la région.
Le centre Plein Air Bec-Scie
Et encore une fois, je peux remercier mes parents de m’avoir accompagné pour ce voyage car il y a une vingtaine de kilomètres entre Chicoutimi et La Baie et la balade en chien de traîneaux est loin d’être gratuite (120$ si l’on ne conduit pas), ce qui est un petit luxe pour un étudiant. Je n’ai malheureusement pas d’images de cette petite promenade mais c’est clairement une expérience à vivre. L’équipe est très accueillante (c’est en général la mentalité des Québécois) et rien que pour ça, je vous conseille cet endroit, j’ai eu le droit à un musée en plein air grâce au conducteur du traîneau, et quel beau musée ! Une balade dans la forêt, sur un lac gelé, en passant devant une cabane de trappeur, en suivant les traces de la faune locale pendant deux bonnes heures, et enfin nourrir les chiens à la fin, une expérience inoubliable.
Mais les aventures au centre Plein Air Bec-Scie ne s’arrêtent pas la. Il s’avère que ma colocataire est Québécoise et qu’elle m’a proposé une petite balade en raquette avec ses amis, le hasard a ensuite choisi ce lieu.
Une balade inoubliable de même, mais à pied… et avec des photos 😉 (pas trop non plus, il fait froid).
Avant de parler de l’UQAC, je suis obligé de mettre des photos, car le paysage est magnifique, entre aube à 7h et crépuscule à 16h, le tout figé par la neige qui se renouvelle sans cesse.
Mais parlons un peu de ce pourquoi nous sommes là, les études.
L’UQAC
Je suis allé à l’université le 2 janvier pensant trouver du personnel pour me guider dans les démarches administratives concernant l’inscription. Il s’avère que l’université ouvrait le 2 janvier uniquement pour l’aide au logement, je n’en avais donc pas besoin, mais comme j’étais sur place j’ai fait une petite visite de l’université. A noter que je n’ai visité que le pavillon principal ce 2 janvier (il est un tout petit peu plus petit que l’IUT entier). Mon sens de l’orientation est plutôt bon mais je dois dire que le bâtiment est assez grand pour s’y perdre une dizaine de fois, les salles sont rangées dans un ordre douteux, il y a une salle qui ne sert qu’a regarder dehors (ce n’est pas une blague) et il y a des couloirs qui s’enfoncent pour terminer sur trois salles alors que d’autres mènent vers d’autres couloirs (c’est compliqué dit comme ça et ça l’est dans la réalité aussi). Mais cette université possède beaucoup d’équipements et est, je trouve, un lieu agréable (je suis quand même allé travailler à la bibliothèque un dimanche).
Puis un jour, nous avons décidé avec Julien de visiter toute l’université… et quel voyage !
Voici une liste des différents pavillons :
– Le pavillon A (Art) : avec un mini théâtre, des loges et une salle de répétition (très reposante par ailleurs).
– Le pavillon B (Bois) : avec accès restreint malheureusement.
– Le pavillon D (Séminaire) : pas visité car il est vraiment excentré du cœur de l’université.
– Le pavillon F (Forestier) : avec accès restreint également.
– Le pavillon G (Recherche sur le dégivrage) : Vous avez bien lu ne vous inquiétez pas. Malgré son accès restreint, je peux vous dire qu’il s’agit d’un pavillon unique au monde et qu’ils travaillent vraiment sur le dégivrage.
– Le pavillon H (Humanité ou Alphonse-Desjardins) : Le pavillon le plus haut de toute l’université, composé principalement de bureaux (dont celui du recteur qui possède sûrement la meilleure vue de toute la ville), voici une photo depuis l’escalier nord au 7e étage.
– Le pavillon M (Aréna et Terrain) : Je ne peux encore rien dire sur le terrain étant donné qu’il est toujours recouvert de neige à l’heure actuelle mais l’arena est aussi un lieu à visiter, juste pour voir un entrainement de hockey.
– Le pavillon P (Principal) : comme décrit précédemment, il est le cœur de l’université et possède des passerelles et tunnels pour aller dans tous (ou presque) les pavillons autour.
– Le pavillon R (Parc Technologique) : Accès restreint encore une fois donc aucune information.
– Le pavillon S (Sportif) : avec une piste de course (gratuite), des terrains de tennis/badminton/football(soccer)/basket (également gratuits), un salle de conditionnement (payante en revanche).
– Le pavillon T (Rio Tinto – Laboratoire CURAL) : Seul le hall n’est pas en accès restreint donc je peux juste dire que ce dernier est plutôt accueillant.
– Le pavillon U (Promotion Saguenay − Centre de soudage par friction malaxage) : Nous n’avons même pas essayé mais je pense qu’au vu du nom, ce pavillon est en accès restreint.
– Le pavillon V (Santé) : Il est plus récent et ça se voit dans le tunnel et dans le bâtiment, il est également plus petit et aucune fenêtre nous permet de voir à l’intérieur des salles, je peux donc juste vous dire, à la vue des pancartes, qu’il y a des salles faites pour les infirmières et des salles administratives.
– Le pavillon K (Culture des peuples autochtones Rio Tinto Garderie Univers des mini-magiciens) : (Oui les mini-magiciens) Encore plus récent et il y a très peu à visiter car le bâtiment est relativement petit et assez limité, mais le hall donne une sensation plus conviviale et chaleureuse.
La petite conclusion de janvier
En cette fin de mois, je peux maintenant dire que j’ai vécu un -40° (ou du moins le ressenti), ce qui pique un petit peu, mais je pense qu’il n’est pas nécessaire d’acheter des vêtements venus du Nord polaire pour survivre, si vraiment vous avez froid, juste rajoutez des couches. Je ne pourrais vous conseiller des restaurants ou bars car ils m’ont l’air tous aussi bien les uns que les autres, il faut juste tester mais l’argent ne pousse pas comme ça. Enfin je dirai que la quantité de travail commence lentement à monter, nous avons déjà 2 gros projets à rendre pour la fin de l’année ainsi qu’un bon nombre de DM de maths et des devoirs d’anglais en perspective. Mais je vais faire un article spécial sur les cours de l’UQAC d’ici peu pour expliquer comment ça se passe.
Je finis sur quelques photos car il n’y en a jamais assez
– Audran Bonnot – audran.bonnot@gmail.com