Premier contact

Nous avons atterri le 21 avril à l’aéroport de Phnom Penh et dès nos premiers pas sur le sol cambodgien, c’est 25° de plus qu’au départ qui nous sont tombés dessus. Heureusement, l’accueil par un des formateurs, Phearin, et un des responsables, Huy, fut tout aussi chaleureux.

Premier objectif : atteindre le centre en vie. Et c’est en tuk-tuk qu’on nous emmène au CKN de Phnom Penh. La conduite locale nous a beaucoup surpris, mais les locaux semblant confiants et nous nous sommes donc laissés emporter par le flot continuel et désorganisé du circuit routier cambodgien. Remplissez-le de scooters, de tuk-tuk, quelques camions et rajoutez-y un soupçon de piétons égarés et un chien et vous avez frameborderframeborderun bref aperçu des routes cambodgiennes. Le code de la route consiste surtout à essayer de ne tuer personne. Il n’est donc pas rare de rouler à contre sens et le port du casque sert plus à se couvrir du soleil. Bref, nous nous sentons en sécurité.

Nous avons donc passé les trois premiers jours au centre de la capitale, l’occasion d’en visiter ses principaux points historiques et de goûter aux merveilles culinaires locales. Accompagné par Phearin pour faire un tour de la ville en tuk-tuk, nous avons ainsi eu l’occasion de découvrir le temple Wat Phnom dont la légende raconte qu’une vieille dame du nom de Penh, ayant découvert quatre statues de Bouddha, demande à ériger une colline pour y construire le temple en 1373.

La visite s’est poursuivie en mangeant des gourmandises locales devant le Palais Royal (des fruits sucrés-salés-super-pimentés entre autre).

Le lendemain, après avoir visité le Palais Royal, nous avons pris une péniche pour une balade nocturne sur le Tonle Sap encore avec Phearin. Un spectacle magnifique avec les lumières de la ville éclatantes sous nos yeux. La journée s’est terminée par une dégustation d’oeuf-à-la-coque à la cambodgienne (une sorte de mutant foetus-poussin) plutôt bonne.

Nous ne nous sommes pas reposés le lendemain puisque nous avons poursuivi nos dégustations douteuses dans un restaurant de Phnom Penh spécialisé dans la cuisine cambodgienne « créative », au Romdeng. Au menu, mygales, criquets grillés, vers à soie, soupe aux fourmis rouges et boeuf aux fourmis rouges. Quelle déception cependant de ne pouvoir goûter qu’aux fourmis, ajoutant un petit croustillant aux plats super-pimentés-délicieux du restaurant.

Stage Cambodge [2] : Premier contactStage Cambodge [2] : Premier contact
Stage Cambodge [2] : Premier contactStage Cambodge [2] : Premier contact

Rassurez-vous, le Cambodge propose aussi de la nourriture « classique » et surtout des dizaines de fruits tous meilleurs les uns que les autres.

On vous laisse avec une petite vidéo de tuk-tuk !

Florent.