Bien qu’étant à la même latitude que Paris, Chicoutimi permet parfois d’apercevoir des aurores boréales, lorsque les conditions s’y prêtent. Dans le but « d’initier » les novices que nous sommes, un groupe a été créé sur les réseaux sociaux par un étudiant de l’UQAC. Il est tenu à jour avec quelques articles scientifiques faisant état de l’activité solaire et magnétique spatiale, 2 facteurs qui sont directement reliés à l’activité boréale.
Nous surveillons ces prévisions météorologiques spatiales via un site web : le Space Prediction Weather Center et plus précisément les relevés de la sonde de vent solaire. Les relevés ont cette forme :
Nous suivons la courbe rouge, appelée « Bz » et la courbe orange, densité de photons. Plus le Bz penche dans le négatif, plus les aurores pourront se voir à faible latitude, et plus la densité augmente, plus les aurores seront visibles à l’oeil nu. Une carte est également disponible pour estimer en temps réel la probabilité de voir les aurores :
On peut voir sur cette image la probabilité de visibilité du cercle auroral ainsi qu’une ligne rouge (« View Line ») qui délimite à quelle latitude il est possible de les apercevoir à l’oeil nu. Sur cette image, la View Line est bien trop au nord par rapport à Chicoutimi… Il faudrait que le Bz restent dans le négatif pendant plusieurs heures pour qu’elle descende.
Toutes nos chasses ont pour le moment été infructueuses, mais nous ne perdons pas espoir… En attendant, de sympathiques clichés nocturnes ont pu être réalisés !