le Phnom Penh atypique

Ce week-end, nous sommes partis pour Phnom Penh on pensant que nous avions déjà vu tous les plus importants sites de la ville, mais nous étions loin de nous douter que ces deux jours seraient aussi chargés en découverte !

Désormais familiers avec les principaux coins de la ville et avec la circulation infernale des routes cambodgiennes, nous avons effectué la plupart des trajets de ce week-end à pied, l’occasion de découvrir des petits détails de la vie des locaux, et de nous imprégner au mieux de l’ambiance de Phnom Penh. Cependant il faut toujours rester prudent, à chaque intersection un tuktuk fou peut dévaler le trottoir, une voiture peu sortir de son garage sans prendre la peine de regarder derrière elle (ou de klaxonner), ou encore un scooter peut VOUS PERCUTER ET VOUS TUER. Après la tombée de la nuit s’ajoute aussi le risque des voleurs à la tire et des conducteurs éméchés, mieux vaut donc rester dans les rues les plus fréquentées, et éviter de s’attarder dans les rues le soir.

Nous avons commencé notre week-end par la visite du Marché Central.

Nous nous sommes retrouvés au beau milieu d’un véritable fourre-tout où se mélangent vêtements de contrefaçon, étales gigantesques de fruits colorés, de poissons plus ou moins frais, d’insectes grillés, … et petits stands de restauration sur le pouce.

J’ai aussi trouvé du miel, mais bien loin des standards occidentaux. Dans un petit panier sont placés des rayons de miel encore couverts d’abeilles. Me voyant intéressé la vendeuse a soulevé la bâche qui protégeait le produit, laissant s’échapper une bonne centaine d’abeilles, me rappelant aussitôt, avec nostalgie, le travail chez mes parents !

ndlr : mes parents sont apiculteurs

Encore une fois, nous n’allions pas passer à coté de notre activité principale ici, manger ! Au menu aujourd’hui, brochettes de tentacules de poulpes et beignets de poisson aux poivrons et aux haricots verts, bien sûr accompagné d’une sauce se résumant à beaucoup de piment et un peu d’autre chose.

Stage Cambodge [5] : le Phnom Penh atypiqueStage Cambodge [5] : le Phnom Penh atypique
Stage Cambodge [5] : le Phnom Penh atypique
Stage Cambodge [5] : le Phnom Penh atypiqueStage Cambodge [5] : le Phnom Penh atypique

Nous avons passé une soirée tranquille sur les pelouses du Monument de l’Indépendance. Situé au cœur de la ville et plutôt animé en journée, cet endroit est très calme et reste éclairé après la tombée de la nuit, un endroit parfait pour passer une soirée avec nos amis de l’IUT, en stage à l’ITC.

Le blog de Roman est dispo ici !

Stage Cambodge [5] : le Phnom Penh atypique
Stage Cambodge [5] : le Phnom Penh atypique

Dimanche matin, en remettant le nez dans nos guides de voyage, nous avons vu que tous recommandaient la visite du Musée National. Nous avons donc pris la route pour celui-ci dès 10h30, après une bonne nuit à l’hôtel et un bon petit-déjeuner, avec du VRAI café !

Le musée national est situé derrière le Palais Royal, proche du quartier de Riverside. L’entrée coûte 5€ (pas de tarif étudiant), plus 5€ pour l’audioguide. Cependant nous avons regretté d’avoir pris ce supplément, qui ne s’est pas avéré très utile. Une fois l’histoire du musée racontée (histoire qui se trouve dans tous nos guides comme le Routard, le Petit Futé, Lonely Planet, etc.), l’audioguide se contente de raconter la même chose que ce qui est écrit sur les panneaux à coté des œuvres, ces panneaux étant déjà rédigés en français ! A moins d’avoir plusieurs heures devant vous à consacrer au musée, l’audioguide n’en vaut donc pas la peine.

Avant la visite, nous vous recommandons de vous familiariser avec les personnages de la mythologie bouddhiste et hindoues, histoire de vous y retrouver un peu plus dans le musée, et de vous éviter de faire des poses devant chaque statue exposée en se questionnant sur « quel est encore ce dieu avec 6 bras ? », ou « il a combien de jambes ce Ganesh d’habitude ? ».

Il expose une sélection de 2 000 œuvres majeures, statues, stèles, linteaux sculptés ou figurines de bronze, retrouvées sur les sites archéologiques de tout le pays et couvrant une période allant de la préhistoire au 19e siècle. L’art de la période angkorienne, du 9e au 13e s., forme le cœur de ces collections exceptionnelles, sans conteste les plus belles du pays. Le bâtiment même du musée, version modernisée du temple khmer traditionnel, a été conçu comme un hommage à cette brillante civilisation pendant le protectorat français, par le français George Groslier, sous la supervision d’Albert Sarraut, alors gouverneur général de l’Indochine .

Nous recommandons cette visite avant celle des temples d’Agkor, elle permet de se mettre dans le bain et de mieux comprendre le contexte dans lequel les temples ont été bâtis, et de saisir les détails de l’architecture khmère.

Stage Cambodge [5] : le Phnom Penh atypique
Stage Cambodge [5] : le Phnom Penh atypiqueStage Cambodge [5] : le Phnom Penh atypique

Après la visite du musée est venu le temps de nous restaurer, et nous avons choisi de vivre l’expérience de David’s Homemade Noodle Restaurant. Ce restaurant situé juste à trente mètres du musée, est spécialisé dans les nouilles fraiches, qui sont préparées à la demande sous le regard des clients. Nous n’avons pas pu résister à cette occasion d’en savoir plus sur le savoir-faire de ce « maitre nouiller ». Le show était là, et les nouilles délicieuses, pour un prix très raisonnable. Nous recommandons !

 
 

 

Nous avons terminé notre week-end en allant voir un match de boxe khmère (Kun Khmer) dans les locaux de la chaine de télévision locale, CTV. Un moment très sympa, avec un public survolté et des combats spectaculaires.

Thibault.

photos de Simon Boquérat
photos de Simon Boquérat
photos de Simon Boquérat
photos de Simon Boquérat

photos de Simon Boquérat